Mon tour de France – Jour 53
16 juillet 2021
Départ tard de chez Sophie, après une balade pour visiter Fécamp le matin. Je sors de Fécamp par une énorme montée le long des falaises qui m’emmène droit… Dans le camping municipal. Mais il paraît que c’est bien la bonne route
C’est là que je tombe sur une barrière : la route est derrière, mais impossible de passer avec mes sacoches. Les barrières sont assez courantes le long des pistes, mais souvent il y a un espace suffisant pour passer par le côté. Après avoir réfléchi à la manière dont je pourrais passer cet obstacle, je me rends compte…. Qu’elle peut être ouverte à la main par les cyclistes. Purée. 2 mois pour comprendre qu’on pouvait bouger les barrières des pistes…..
Je rencontre du monde sur la route : des néérlandais, un couple… Je traverse des champs de lin, des petits villages (véloroute du lin !), et le soleil est enfin revenu, je sens que ça me booste le moral ! En chemin, je tombe même sur un vélorail aménagé : le train a été réhabilité pour en faire un café. Je m’arrête pour un goûter. Puis je continue ma route jusqu’à Etrat, où je m’arrête bien sûr pour voir l’aiguille creuse et la maison de Maurice Leblanc ! Il y a beaucoup; BEAUCOUP de monde ici.
Je me mets un peu de musique et je continue ma route jusqu’au Havre, chez Alexandra, mon hôte du soir. Quand j’arrive, elle est à l’apéritif avec une amie. On se pose, je leur parle de mon voyage, ça fait beaucoup de bien d’arriver dans un endroit si convivial, où l’on a l’impression d’arriver chez une amie tant l’accueil est chaleureux et naturel. Après le repas, Sylvia et Alexandra apprennent que c’est la 1ere fois que je viens au Havre : ni une ni deux, on part pour une visite nocturne de la ville. J’en garde un merveilleux souvenir : les rues éclairées, le street art, les bars originaux, l’architecture toute neuve, l’aspect très culturel de la ville, la plage… J’ai adoré ce moment.
Demain, je prends la direction d’Honfleur et de Caen. Il n’y a pas de pistes cyclables par là, du coup c’est forcément un passage du pont de Normandie en bus. On verra ce que ça donne ! Et je n’ai pas pris de logement pour demain, on verra bien jusqu’où j’irai.