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Mon vélo : pièce par pièce

Pour ce voyage, j’ai choisi de monter moi-même mon vélo, pièce par pièce, à partir du cadre. Et ça m’a pris plus d’1 mois, du moment où j’ai trouvé le cadre jusqu’au dernier réglage ! Les commandes de pièces sont parfois plus lente en cette période de pénurie : prenez garde ! ⚠️

Le cadre : Acier (Rockrider)

Je suis partie d’un cadre Rockrider (marque décathlon) des années 95. Pourquoi ? Parce qu’ils sont simples et efficaces : cadre acier résistant, pas d’amortisseurs (je n’en avais pas besoin : ça ajoute du poids sur le vélo pour faire de la véloroute « lisse »). Une géométrie parfaite (des triangles, et un tube de cadre selle-guidon pas trop haut, plus maniable pour une femme qui a souvent une plus petite entrejambe).

Le guidon : Papillon XLC

Un magnifique guidon papillon avec de la mousse ! Super pratique et confortable de pouvoir changer de position lorsque l’on enchaîne les km… Il fait 22mm de diamètre, standard donc.

La potence : XLC Aheadset

Potence de 80mm réglable. J’avais une petite exigence : avoir un guidon placé plus haut que la selle, pour éviter la position un peu « allongée » qu’on parfois les coureurs ou les sportifs. Moi ce qui me plaisait, c’était de pouvoir voyager sans avoir la tête dans le guidon (haha), mais bien la tête en l’air (haha bis), droite, pour regarder le paysage et pédaler « à la cool ».

Manettes de dérailleurs avant / pédalier : Shimano Altus 3 plateaux

Alors, là encore, c’était un choix personnel. 1 voir 2 plateaux suffisent en général pour la vélorando (sauf si vous faites beaucoup de montagnes, ou de forts dénivelés). Mais étant habituée aux 3 plateaux, je suis restée dessus.
Pour les pédales, ce sont des Union, je suis parti sur du classique mais bonne gamme, en évitant les pédales entièrement plastique (c’est pas hyper résistant, et pas hyper top pour l’environnement).

Boîtier de pédalier : Shimano 68/122.5 mm

Un boîtier de pédalier avec roulement intégré : plus résistant, et moins de risques que des impuretés viennent se glisser dans ma cage de billes !

Manettes de dérailleurs arrière / chaîne / cassette : Shimano 8 vitesses

Les puristes vous diront que maintenant, on fait jusqu’à 12 vitesses et que c’est bien mieux. Moi, je suis un peu une flemmarde (ça fait beaucoup de clips à passer), et je ne ressentais pas le besoin d’avoir une si grande cassette pour le type de route (revêtement lisse ou rugueux, mais peu de dénivelé).

Les freins : V-brak TEKTRO

Il existe pléthores de freins : disques, hydrauliques, tambour, cantilever…. Moi j’ai opté pour le très classique mais efficace V-brak. Pourquoi ? Simplement parce que celui-là, je sais le réparer moi-même, qu’il est moins couteux et pénible à entretenir que l’hydraulique, qu’on trouve les pièces à peu près partout… Et encore une fois, parce que j’y suis habituée. Mais en fait, c’est surtout parce que je sais le réparer.

Leviers de freins : Shimano

C’est la classe pour être assorti avec tout le reste de mes équipements !

Les dérailleurs avant et arrière : Shimano ALTUS

Toujours cette bonne gamme qui se règle facilement, et que l’on peut trouver à peu près partout.

Les roues : 26X1.75 – 800×8/10

Alors, petite particularité : ma roue avant est une roue dynamo Shimano Nexus. Ce qui veut dire qu’elle produit de l’énergie dans son moyeu dès 8km/h, et que je peux donc, grâce à un adaptateur (USB Werk Busch & Muller), avoir de l’électricité (en petite quantité évidemment) et recharger mes batteries ou mon tel direct dessus. Le top.

Ma roue arrière est en acier, rayons croisés.

Pneus : Marathon

La résistance et l’efficacité d’un pneu pour chemins rugueux, et tout terrain

Chambre à air : Schwalbe

Avec grosse valve, of course, parce que c’est plus facile de trouver des endroits où les gonfler (garage automobiles…) et que ça ne nécessite pas d’adaptateur

La selle : Brooks

Alors, là, je me suis entièrement remise aux recommandations et conseils trouvés sur les blogs ! Je suis très satisfaite de ma selle Brooks. En plus d’avoir trop la classe, elle s’est parfaitement faite à mes fesses. Donc non seulement y’a que moi qui suis à l’aise dessus (et toc), mais en plus j’ai un confort total. Et ça, c’est top quand on roule souvent (et longtemps). Petit bémol aux novices : la selle Brooks est en cuir, donc elle doit s’entretenir (avec de la cire spéciale) et être retendu tous les 200km environ (1/4 de tour de clé). Il faut éviter au max de la laisser sous la pluie et l’humidité, aussi…. Elle est un peu plus sensible que les autres.

Porte-Bagage : Racktime

En acier classique, il supporte une charge de 25kg. J’ai fais attention aux soudures, qu’elles soient bien propres et que les tubes soient épais et pleins.

Et puis tous les équipements additionnels :

  • garde-boue (XLC 45mm),
  • porte gourde (Décathlon),
  • béquille (HAUBAN pletscher multi-zoom),
  • collier de tige de selle pour fixer le porte-bagage (XLC),
  • lumière avant (Knog pwr ride 450 lumens, qui fait aussi batterie externe),
  • antivol (Albus),
  • sonnette (décathlon).

Assembler son vélo : Les étapes

Etape 1 : tout démonter

Mon étape préférée. Tout dévisser, déboulonner, couper, enlever.

Etape 2 : tout nettoyer

Mettre les vis au dégrippant WD40 si elles sont rouillées, nettoyer le cadre et les pièces avec un chiffon humide, laver la chaîne au dégraissant… Et en profiter pour repeindre le cadre dans un atelier spécialisé ?

Etape 3 : commander les pièces

Vérifier qu’elles s’adaptent bien à votre vélo, et qu’elles puissent être en stock !

Etape 4 : le montage

Alors à cette étape, on fixe tout ce qui dépasse : étiers de freins, boîtier de pédalier, pédalier, pédales, cassettes sur la roue arrière, dérailleurs avant et arrière, garde boue, porte-bagage, collier tige de selle, tige de selle avec chariot de selle, selle, béquille, chaîne

Dans un second temps je me suis occupée, à part, des roues (chambre à air + pneu). Puis j’ai commencé à remonter la fourche, puis le jeu de direction et la potence. Cela m’a permis de mettre en place les leviers de freins et les manettes de dérailleurs avant/arrière. Puis j’ai mis en place mes roues assemblées.

Etape 5 : câblages

C’est l’étape fun du passage des câbles (freins, dérailleurs, adaptateur dynamo) ! J’ai choisi des couleurs assez flashy (dont un classique jaune et noir en hommage à notre très cher Stade Rochelais 🏉). Il faut bien prendre garde au passage des câbles devant la fourche, pour ne pas qu’ils soient compressés.

Etape 6 : les réglages

C’est l’étape moins fun des réglages de freins (patins, course, efficacité) et des dérailleurs (passages des vitesses, ligne de chaîne) ! Primordial lorsque vous voulez voyager : il faut beaucoup travailler sur l’ergonomie au niveau du guidon (placer ses manettes à bonne portée pour ne pas casser son poignet, avoir une bonne course dans les freinages, pouvoir tourner sa fourche sans compresser les gaines, trouver sa posture et hauteur de selle…)

Voilà pour moi ! Je tiens évidemment à remercier la merveilleuse team de Service Cycle La Rochelle qui m’a accompagnée dans toutes les étapes d’assemblage, et qui a été d’un énorme soutien tout au long de ma préparation 💚